mercredi 17 février 2010

Le but de ce colloque... / The AIMS of this conference!

Colloque du 10 au 11 mai 2010:

Ce colloque (qui durera 2 jours et où nous allons entendre plus de 50 intervenants de 12 pays), a pour but d’aborder la problématique de la traduction, appliquée plus précisément à l’étude, l’enseignement, la recherche et la dissémination d’informations intellectuelles dans le domaine des sciences sociales. En effet, on a besoin de re-examiner les constructions culturelles, politiques et sociales en fonction de la traduction et de la théorie de la traduction dans des champs de recherche en sciences sociales. Dans le cadre de la traduction, pourrait-on reconsidérer des arguments présentés dans des œuvres théoriques tels que « Qu’est-ce qu’un auteur ? » de Michel Foucault, « L’auteur comme producteur » et « La tâche du traducteur » de Walter Benjamin ? Comment pourrait-on réexaminer la discipline de la traduction scientifique ou théorique, (la traduction des pensées), en fonction du concept de la « déterritorialisation du langage » (Deleuze et Guattari) ? Quelles erreurs et quelles omissions intellectuelles (délibérées ou accidentelles) ont-elles paru dans des traductions erronées (« mistranslations ») de textes scientifiques ? Comment cela a-t-il mené aux conséquences désastreuses ou étonnement fructueux pour la recherche ? Si on accepte que la traduction implique une conversion culturelle du texte, comment pourrait-on lui accorder sa valeur d’origine dans sa forme non autochtone ? Comme tel, comment la pratique de la traduction changerait-elle les concepts binaires de l’identité nationale et culturelle qui partent des principes d’essence, de fixité et de hiérarchie ?
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This two day conference, with more than 50 presenters from over 12 countries as well as reading events planned for the days surrounding the conference, aims to address the problematic of translation as it is applied specifically to the study, teaching, research and dissemination of intellectual information within the various disciplines of the Humanities. The goal is to re-examine political, cultural and social constructions in the context of, and as they are related to, translation and translation theory within the Social Sciences. Within the context of such interrogation, papers being presented will examine literary, theoretical, philosophical or other works as well as ideas regarding cultural conversion of texts or how the practice of translation might dislodge binary constructs of cultural and national identities which assume essence, fixity, and hierarchy.
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Im Rahmen einer zweitägigen Konferenz soll der Problembereich des Übersetzens in Forschung und Lehre in den verschiedenen Disziplinen der Geisteswissenschaften diskutiert werden. Es wird angestrebt, im Zusammenhang mit Übersetzungstheorie und –praxis, die Korrelationen zwischen politischen, kulturellen und sozialen Systemen und der Verbreitung intellektuellen Gedankenguts zu untersuchen.

jeudi 11 février 2010

Annonce: INVITES D'HONNEUR

Stephanie Schwerter et Jennifer K Dick ont le plaisir de vous annoncer deux de nos invités d'honneur pour la journée d’études « La traduction/la transmissibilité et la communication transculturelle dans les sciences sociales » qui se tiendra à Paris
du 10 au 11 mai 2010.

1) Jean Réné Ladmiral (de Paris X)
Session plénière: "Sourciers et ciblistes: une problématique revistée"
le 10 mai 2010 à 10h au 54 bd Raspail, salle 524.
(ouvert au publique et aux intervenants du colloque)

2) Elmar Schenkel (auteur allemand/Université de Leipzig)
Lecture de textes avec des traductions fournies et lues par des doctorants de l'EHESS autour d'un pot le 10 mai 2010 à 18h au 54 bd Raspail.
(ouvert aux participants du colloque et aux étudiants/chercheurs de l'EHESS et du MSH).

BIO-BIBLIOS: (en français, deutch, then English)

Jean-René Ladmiral: Jean-René Ladmiral est un universitaire à vocation résolument interdisciplinaire : philosophe, germaniste et linguiste, traducteur et théoricien de la traduction. Après avoir enseigné à la Sorbonne et à l’Université de Heidelberg et fait de la recherche-action sur la psycho-sociologie de la communication dans les groupes bilingues (français-allemand), Jean-René Ladmiral devient professeur à l’Université de Paris-X-Nanterre en 1968 : il y crée le Centre d’Etudes et de Recherches en Traduction (CERT). Actuallement, il enseigne la philosophie allemande, ainsi que la traductologie à l'Université de Paris-X-Nanterre, où il dirige encore le C.E.R.T.. Il enseigne aussi la traduction et la traductologie à l'I.S.I.T. (Institut Supérieur d'Interprétation et de Traduction) de Paris. JEn tant que traducteur. il a surtout traduit les philosophes allemands: Jόrgen Habermas et l'Ecole de Francfort, mais aussi Kant, Nietzsche, Adorno, etc. Sa première traduction était de l'anglais: Crisis of Psychoanalysis de Erich Fromm. Outre ses travaux sur la philosophie allemande, et en didactique des langues ses recherches ont porté principalement sur la traduction. Il a publié de nombreux articles et dirigés plusieurs Noméros de revues (Languages nos 28 :116, Langue française no 51, Revue d'Esthétique No 12, etc.) sur la traduction, ainsi qu'un livre: Traduire: théorèmes pour la traduction, Paris, Gallimard, 1994 (coll. Tel, no 246). Dans le prolongement de ces travaux sur la traduction, il aussi publié, en collaboration avec Edmond Marc Lipiansky, un ouvrage intitulé La Communication interculturelle, Paris, Armand Colin, 1989, réd. 1991 & 1995 (Bibliothèque européenne des sciences de l'éducation). Pour plus d'infos sur Lamiral, voir: http://www.u-paris10.fr/00334957/0/fiche___pagelibre/&RH=depphilorec

Elmar Schenkel: né près de Soest/Westphalie, il a étudié langues et la philosophie à Marburg et Freiburg et a travaillé/enseigné en France, la Grande Bretagne, les États Unies et la Russie. Il a tenu la chair de la littérature anglaise à l’université de Leipzig depuis 1993. Co-éditeur des magazines littéraires, il a écrit des poèmes, contes, romans et livres de voyages (au Japon, les Indes etc.). Il a traduit la poésie anglaise (Ted Hughes et al.) et contribue des contes et poèmes aux magazines d’enfants moscovites Schrumdi et Schrumdirum. Récemment, il a publié des essays sur la bicyclette et la littérature et sur des excentriques de la science et une biographie de Joseph Conrad.

Biobibliogr Notiz: Elmar Schenkel - wurde 1953 bei Soest/ Westfalen geboren, Studium in Marburg und Freiburg (Sprachen und Philosophie), längere Arbeits- und Lehraufenthalte in Frankreich, GB, USA, Russland. Seit 1993 Professor für Englische Literatur an der Universität Leipzig. Mitherausgeber / Redakteur von einstigen Literaturzeitschriften: Nachtcafé, Chelsea Hotel, Flugasche. Schreibt Gedichte, Erzählungen, Romane, Reisebücher (Indien, Japan, USA, Russland). Übersetzte englische Lyrik (Ted Hughes, Basil Bunting, Iain Crichton Smith) und schreibt Texte für Kinder in den Moskauer Zeitschriften Schrumdi und Schrumdirum. Zuletzt veröffentlichte er Bücher über Fahrrad und Literatur, über wissenschaftliche Exzentriker sowie eine Biographie über Joseph Conrad.


Jean-René
Ladmiral is a resolutely interdisciplinary academic : philosopher, Germanist and linguist, as well as a translator from many languages and a theoretician working in the domain of translation theory. After teaching at the Sorbonne and the University of Heidelberg he did research and was active in the exploration of the psycho-sociology of communication in bilingual (French-German). Jean-René Ladmiral became a professor at l’Université de Paris-X-Nanterre in 1968 : founding the Centre d’Etudes et de Recherches en Traduction (CERT). Currently, he teaches German philosophy and translation theory at Paris-X-Nanterre, while he continues to run the C.E.R.T.. He also teaches translation and translation theory at l'I.S.I.T. (Institut Supérieur d'Interprétation et de Traduction) in Paris. As a translator, he has above all translated German philosophers, such as: Jόrgen Habermas and those from the Frankfort School, but also Kant, Nietzsche, Adorno, etc. His first translation was from the English: Crisis of Psychoanalysis by Erich Fromm. He has published many articles and directed numerous reviews (Languages nos 28 :116, Langue française no 51, Revue d'Esthétique No 12, etc.) on translation as well as edited the book: Traduire: théorèmes pour la traduction, Paris, Gallimard, 1994 (coll. Tel, no 246). In the continuation of his work on translation and its theories, he co-wrote, with Edmond Marc Lipiansky, the book La Communication interculturelle, Paris, Armand Colin, 1989, 1991 & 1995 (Bibliothèque européenne des sciences de l'éducation).



Elmar Schenkel
:
was born near Soest/Westphalia, studied languages and philosophy in Marburg and Freiburg and worked and taught in France, Britain, the US and Russia. Chair of British Literature at the University of Leipzig since 1993. Co-Editor of literary magazines. Writes poetry, stories, novels, travel books (on India, Japan, the US and Russia) and has translated British poetry (Ted Hughes, Basil Bunting, Iain Crichton Smith). He also contributes stories and poems to the Moscow children’s magazines Schrumdi and Schrumdirum and has recently published books essays on bicycles and literature, on eccentric scientists and a biography of Joseph Conrad.

mardi 9 février 2010

CFP: Traduction / Transmissibilité / Communication transculturelle dans les sciences sociales (version française)

La traduction/la transmissibilité
et la communication transculturelle
dans les sciences sociales

Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Paris), le 10-11 mai 2010

« Les limites de ma langue sont les limites de mon monde. » —Wittgenstein.

« La somme de la sagesse humaine n’est pas contenue dans une seule langue,
et il n’y a pas une seule langue qui est CAPABLE d’exprimer toutes les
formes et tous les degrés de la compréhension humaine. » —Ezra Pound


Ce colloque a pour but d’aborder la problématique de la traduction, appliquée plus précisément à l’étude, l’enseignement, la recherche et la dissémination d’informations intellectuelles dans le domaine des sciences sociales. En effet, on a besoin de re-examiner les constructions culturelles, politiques et sociales en fonction de la traduction et de la théorie de la traduction dans des champs de recherche en sciences sociales.

Sans vouloir préjuger ou limiter des réflexions possibles sur ce sujet, nous vous proposons quelques pistes de réflexion : Quelle est l’identité culturelle ou l’identité rationnelle de ce qu’on pourrait appeler l’auteur ? Qu’est-ce que le valeur d’un texte d’origine ou d’une pensée d’origine après avoir traversé les procédés de la traduction ? Comment est-ce que les systèmes sociaux se font face ou refusent de se faire face à travers le travail trans-culturel de la traduction dans le domaine des sciences sociales ? Quel contrôle a pris le traducteur sur le fonctionnement et la réception à l’étranger des sciences sociales et de ses théories philosophiques, sociologiques, anthropologiques et autres ? Quel contrôle a le traducteur sur la réception d’une œuvre hors des contextes locaux, des langues d’origines et au-delà du passé culturel qui l’ont formée ; loin des contextes qui ont contribué à la pensée originelle d’un texte scientifique ? Dans le cadre de la traduction, pourrait-on reconsidérer des arguments présentés dans des œuvres théoriques tels que « Qu’est-ce qu’un auteur ? » de Michel Foucault, « L’auteur comme producteur » et « La tâche du traducteur » de Walter Benjamin ? Comment pourrait-on réexaminer la discipline de la traduction scientifique ou théorique, (la traduction des pensées), en fonction du concept de la « déterritorialisation du langage » (Deleuze et Guattari) ? Quelles erreurs et quelles omissions intellectuelles (délibérées ou accidentelles) ont-elles paru dans des traductions erronées (« mistranslations ») de textes scientifiques ? Comment cela a-t-il mené aux conséquences désastreuses ou étonnement fructueux pour la recherche ? Si on accepte que la traduction implique une conversion culturelle du texte, comment pourrait-on lui accorder sa valeur d’origine dans sa forme non autochtone ? Comme tel, comment la pratique de la traduction changerait-elle les concepts binaires de l’identité nationale et culturelle qui partent des principes d’essence, de fixité et de hiérarchie ?
Partant de ces questionnements, les présentations pourraient examiner les œuvres littéraires, théoriques, philosophiques ou scientifiques qui ont bénéficié d’une meilleure réception en traduction que dans leur langue d’origine. Ils pourraient également s’adresser aux ramifications de la domination d’une langue sur une autre, surtout quand cela concerne l’effacement ou l’accentuation de certaines langues via la traduction. D’autres sujets qui nous intriguent incluent, notamment :
—la traduction et sa relation avec les processus tangentiels de la pensée.
—des lectures proches de traductions et de re-traductions d’un seul texte théorique ou scientifique à travers des époques.
—la traduction, et la façon dont elle est « reproduction et re-production » (Matilde Baron).
—les variations de contexte culturel et de changement révélées par les traductions, au lieu de la valeur simplement linguistique d’un texte.
—l’intertextualité dans la traduction.
—les relations entre la traduction et le postcolonialisme (ou/et les études postcoloniales).
—la traduction comme interprétation et interprétation erronée de l’Autre dans le contexte des sciences sociales.

Papiers pluridisciplinaires souhaités, ceux qui pensent au-delà des limites traditionnelles de la traduction pour explorer des conséquences du transfert de la culture ou de l’isolation. Envoyez un titre avec votre résumé de 300 mots ainsi qu’une bio-biblio d’une ou de deux phrases en anglais, français, ou allemand à Jennifer K Dick et Stephanie Schwerter à transmissibility@gmail.com avant le 1 février 2010. Cette journée d’étude est ouverte aux chercheurs et aux jeunes chercheurs y compris les chercheurs en formation.

CFP: Übersetzung als interkulturelle Kommunikation in den Geisteswissenschaften (version allemande)

Übersetzung als interkulturelle Kommunikation in den Geisteswissenschaften

Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Paris), 10.-11 Mai 2010

„Die Grenzen meiner Sprache sind die Grenzen meiner Welt“ – Wittgenstein

„The sum of human wisdom is not contained in any one language, and no single language is CAPABLE of expressing all forms and degrees of human comprehension“ – Ezra Pound


Im Rahmen einer zweitägigen Konferenz soll der Problembereich des Übersetzens in Forschung und Lehre in den verschiedenen Disziplinen der Geisteswissenschaften diskutiert werden. Es wird angestrebt, im Zusammenhang mit Übersetzungstheorie und –praxis, die Korrelationen zwischen politischen, kulturellen und sozialen Systemen und der Verbreitung intellektuellen Gedankenguts zu untersuchen.

Vorträge können unter anderem folgende Fragen bzw. Problemfelder ansprechen und behandeln: Wie verändern sich Position und Inhalt eines „Originaltextes“ oder „Originalgedankens“ sobald er den Übersetzungsprozess durchlaufen hat? Wie fördert bzw. hindert der transkulturelle Prozess des Übersetzens das Zusammenfinden sozialer Systeme? Welchen Einfluß hat der Übersetzer darauf, wie der Diskurs der einzelnen geisteswissenschaftlichen Disziplinen im Ausland aufgenommen wird? Was geschieht mit Fachbereichen wie Philosophie, Soziologie und Anthropologie, wenn sie ihren sozio-kulturellen Kontext und ihre Ausgangssprache verlassen? Wie wird die hinter dem Original stehende Denkweise in den Zusammenhang einer anderen Kultur transferiert? Auf welche Weise können Thesen und Argumente von Texten wie Michel Foucault’s „La fonction-auteur“ neu beleuchtet werden? Welchen Einfluss üben Walter Benjamins Schriften „Der Autor als Produzent“ oder „Die Aufgabe des Übersetzers“ auch heute noch auf die modernen Geisteswissenschaften aus? In welcher Verbindung steht wissenschaftliches Übersetzen mit Deleuzes und Guattaris Konzept der „Entteritorialisierung der Sprache“? Welche durch willentliche oder unwillentliche Fehlübersetzung entstandenen Verfremdungen oder Auslassungen hatten und haben gravierende Auswirkungen auf die geisteswissenschaftliche Forschung? Ist es, unter der Prämisse, dass Übersetzung Kulturtransfer bedeutet möglich, dass Zieltext und Original das gleiche Gewicht besitzen? Wie können Auffassungen von kultureller und nationaler Identität, die Stabilität und Hierarchien voraussetzen, durch Übersetzung neu definiert werden?
Im Kontext der obengenannten Fragestellung können auch literarische, theoretische und philosophische Werke untersucht werden, deren übersetzte Fassung eine umfassendere Rezeption als das Original erfahren haben. Des Weiteren können sozialpolitische Themen angesprochen werden, wie beispielsweise die Auswirkungen von Übersetzungen auf die Förderung bzw. Unterdrückung bestimmter Sprachen. Ferner wären die folgenden Themenbereiche von Interesse:
- die verschiedenen Übersetzungen eines bestimmten theoretischen Textes im historischen Vergleich
- Wandel in Ziel- und Ausgangskultur im Spiegel der verschiedenen Übersetzungen eines Textes
- das Auftreten von Intertextualität in Übersetzungen
- die Verbindung zwischen Übersetzung und Postkolonialismus
- Übersetzung als (Fehl-)Interpretation des „Anderen“ in den Sozialwissenschaften
- die soziologische Dimension von Linguistik in Übersetzungen
Erwünscht sind insbesondere interdisziplinäre Vorträge, die über die traditionellen Grenzen der Übersetzungswissenschaften hinausgehen und Themen wie Kulturtransfer bzw. Kulturisolation behandeln. Der Titel des Vortrags sowie eine 300 Wörter lange Zusammenfassung werden zusammen mit einer Kurzbiographie auf Deutsch, Englisch oder Französisch wird bis zum 1. Februar an transmissibility@gmail.com (Stephanie Schwerter & Jennifer K Dick) erbeten. Beiträge von Forscher/innen aller Fachrichtungen einschließlich MA-Student/innen und Doktorand/innen sind herzlich willkommen.

CFP: Conference on Translation in Social Sciences (English Version)

Translation/transmissibility
and transcultural communication in the humanities


The Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Paris), 10th-11th May 2010

“The limits of my language are the limits of my world”—Wittgenstein

“The sum of human wisdom is not contained in any one language, and no single language is
CAPABLE of expressing all forms and degrees of human comprehension.”—Ezra Pound


This two day conference aims to address the problematic of translation as it is applied specifically to the study, teaching, research and dissemination of intellectual information within the various disciplines of the Humanities. In fact, it is time to re-examine political, cultural and social constructions in the context of, and as they are related to, translation and translation theory within the Social Sciences.

To help prompt various reflections, presenters may wish to address questions such as what is the cultural, or even rational identity one might call author, or the value of an “original text” or “original thought” once they have gone through the process of translation? How are social systems facing or failing to acknowledge each other through the cross-cultural work of translation in the Humanities? What hold does the translator have over how disciplines in the Humanities and its theories, (in particular philosophy, sociology or anthropology), are received abroad, out of the local contexts, native language, and cultural background that make up the thinking behind the original writing? How might one reconsider within the framework of translation arguments from such texts as Michel Foucault’s “The Author Function”? or, if limited to Humanities translation, Walter Benjamin’s “The Author as Producer” and “The Task of the Translator” ? How is academic translation related to Deleuze and Guattari’s concept of "the deterritorialization of language"? What intellectual errors or omissions have occurred through mistranslation (deliberate or accidental), and how has this lead to surprisingly fruitful or disastrous consequences in research? If we accept that translation implies a cultural conversion of the text, how can it be treated with equal weight in its non-native form? As such, how might the practice of translation dislodge binary constructs of cultural and national identities which assume essence, fixity, and hierarchy?
Within the context of such interrogation, papers may examine literary, theoretical, philosophical or other works that have had greater reception in translation than in their native language. They may also address the social ramifications of language domination as it pertains to erasure or accentuation of various languages via translation. Other topics we would encourage include:
—translation and tangential thought processes
—close examination of retranslations of a single theoretical text throughout time
—the variants retranslations reveal about cultural context and change as opposed to the linguistic value of a text
—intertextuality in translation
—translation’s relationship with postcolonialism and postcolonial studies
—translation as interpretation and misinterpretation of The Other in a social science context.

We encourage interdisciplinary papers, those which think beyond the traditional limits of translation to explore issues and consequence of cultural transfer or isolation. Please send a title with a 300 word abstract and a brief bio in English, French, or German to Jennifer K Dick & Stephanie Schwerter at transmissibility@gmail.com before the 1st of February 2010. We encourage papers from professors, researchers and scholars at all levels of their career, including MA and PhD candidates.